EMBRUNMAN 2009

Salut à tous ! Comme certains le savent 4 carcassonnais on tenté de relever le défi d’Embrun cette année. Mission réussie…

Cette année, les fous partis pour l’aventure étaient : Olivier Seguier, Ju Sorby, Patrice Redon et moi-même (Toto Guilhounet).

Tout commence le vendredi (veille de la course) avec un programme détente : repas en haut de l’Izoard, pendant que les supporters (très nombreux : famille Caveriviére, Anirepoque, Prudent, Seguier et Guilhounet) montent en vélo.
Les ennuis commencent pour certains (dérailleur mal réglé pour Patrice, cale de chaussures cassée pour Ju et chaîne cassée pour moi en haut de l’Izoard)… donc, direction le magazin de cycle d’embrun avant de mettre le vélo au parc, tout ça en moins de 2 heures, ouf coup de speed.

Le jour J approche, la pression se fait ressentir et le sommeil a du mal à venir.

Samedi 15 Aôut 2009 :
-3h30, le réveil sonne (dur dur), il faut déjeuner et prendre sa caisse d’affaires pour descendre au site…
-5h00, nous arrivons dans le parc, il fait nuit mais il fait déjà bon (annonce d’une journée très chaude).
-5h30, Olivier arrive enfin dans le parc (panache à la française) et encore endormi (faute du réveil…ou de Virginie 😉 )
-6h00, C’est l’heure du départ tout le monde tape dans les mains et les frissons montent… certains comprendront.

La natation se déroule parfaitement, au premier demi-tour il fait déjà jour, je suis le premier du club à sortir de l’eau en 58:06 pour boucler les 3800 m, je suis suivi de près par Ju et Pat (58:55 et 59:06). Olive sort en 1:04:10, c’est parti pour 188 bornes de vélo avec 5000m de dénivelé positif (Route des Puys, Izoard, Pallon et Chalvet, quel parcours de botch !).

Au terme de la première boucle longue d’environ 45km, Ju passe le premier des quatre je le suis de quelques secondes puis Pat et Olive passent quelques minutes plus tard, mais les écarts restent faibles.
Au 60éme kilomètre la douleur à mon genou se réveille (tendinite fascia lata contractée pendant la préparation), je suis toujours avec Julien mais Patrice nous a rejoint, la seconde partie s’annonce difficile et chaude.
Nous arrivons au pied de l’Izoard toujours en compagnie de Julien, Patrice est parti depuis quelques kilomètres et Olivier n’est pas très loin derrière. Dés les premiers virages je me retrouve seul scotché à la route (gros coup de calgon 😕 , Julien ne semble pas bien non plus car je ne le vois plus avec moi, mais les inscriptions dans le col font énormément de bien), arrivé au sommet je me ravitaille comme il faut et prépare la descente sur Briançon (j’espère voir Ju et Olive pour descendre avec eux).
Finalement je m’élance seul pour 20 bornes de descente(:razz: le meilleur moment du parcours n’est-ce pas Régis ?).
Le retour après Briançon est délicat (vallonné et venté) mais je reste souple sachant ce qui reste à monter, aux 150éme km nous nous approchons de la côte de Pallon (1,6km, UN MUR !!!) mais malgré tout je monte bien comparé à certains (ça me motive pour la suite).
Dans la descente sur la vallée mon genou me fait très mal (je me pose beaucoup de questions car il reste encore 35km et un col), mais j’aperçois le bus du club avec tout le monde (les encouragements aident à faire oublier la douleur).
Au 180éme km c’est la dernière difficulté, le col de Chalvet (5km) je monte à l’arrache sur les premières rampes puis je trouve mon rythme quand j’entends un gars m’encourager (Olive me reprend au sommet du col et je suis très content de le voir), je m’arrête au ravitaillement et descend sur Embrun à la fois soulagé d’en avoir fini avec le vélo et inquiet pour la suite…

J’arrive au parc à vélo environ 3min aprés Olivier je me change et me fait masser le genou pendant que lui s’élance sur son marathon (il a l’air bien, tant mieux).
Après une transition éclair (plus de 7 min 😯 ) je m’élance à mon tour et bonne nouvelle, aucune douleur, même mes jambes ne semblent pas trop marquées par le vélo (à ce moment là, je sais que je finirai), mais je reste prudent (sans vilain jeu de mots).

Tout le monde est là et m’encourage ça fait plaisir et ça nous donne des watts pour aller au bout.
Le premier semi se passe à merveille je reprend « les morts » à pieds et aperçoit mon frère (je me renseigne sur les autres gars Pat, Olive et Ju) il me dit que les deux de devant sont bien ,Olive n’est pas loin (environ 1″30) je me sens des ailes et grisé par le public, j’allonge ma foulée mais le paye cash (petit coup de moins bien mais le moral est bon il reste 20km), je croise Pat puis Olivier on s’encourage je sais que nous finirons mais je n’ai pas de nouvelles de Julien…
Le second semi fait mal aux cuisses et aux mollets (des blocs de bétons) et en plus mon genou est en vrac, mais au mental je m’oblige à ne pas marcher (conseil de Patrice) et malgré mon allure peu rapide 😕 je reprend encore du monde.
Arrivé à Barratier, je vois mon père il m’accompagne (Pat est arrivé en moins de 13h, Olivier est  proche de la ligne, quand à Ju il souffre et vient de s’élancer sur le second tour, j’espère qu’il finira) je suis content mais il me tarde d’être dans la dernière ligne droite (mes jambes pèsent 10 tonnes), j’arrive sur la digue, plus que 2 km (mais 2 longs km), puis le tour du parc vélo, les gens tendent les mains et je leurs tape dedans, j’aperçois le panneau 42km et mon père à côté… (LE BONHEUR 😀 ), je savoure les derniers mètres pour franchir la ligne en 13h46:34 , Olivier est là et m’attend pour me remettre le t-shirt FINISHER et la médaille pendant que Patrice se faisait une petite perf… (tcc spirit 😎 ) alors que Julien souffre sur son marathon (à cause d’un mal de dos tenace), il finira avec le plus grand mérite en 16h15:05.

Bilan des courses : 4 sur 4 pour le TCC avec de belles perf (dans les deux sens 😉 ) l’objectif est atteint :
–Patrice Redon 159éme en 12:59:03 (59:06/7:47:52/4:03:19)
–Olivier Seguier 243éme en 13:35:40 (1:04:10/8:09:58/4:05:48)
–Thomas Guilhounet 266éme en 13:46:34 (58:06/8:21:55/4:13:51)
–Julien Sorby 631éme en 16:15:05 (58:55/8:55:31/6:11:15)

Je tenais à remercier (au nom de tous les quatre) tous les gens qui étaient présent (Pat et la famille Anirépoque, la famille Caveriviére, la famille Prudent, Virginie, les parents de Julien et le Toulouse tri très présent également et bien sur mes parents et mon frère) ainsi que ceux qui nous on encouragé, croyez moi ça fait du bien…

PS : retrouvez toutes les photos de la course sur l’album photo du club.