Toutes les informations sur le club et les dernières actus
Pendant que certains brillent en terres catalanes, un gars perdu en région parisienne est allé se noyer dans une masse de 25000 personnes ce dimanche 16 octobre…
Après un Paris-Versailles plutot satisfaisant il y a 3 semaines, j’avais (moi, c’est à dire Jéjé le routier) décidé de participer à l’édition 2005 des 20km de Paris ce week-end.
Arrivé sur place un peu en retard (comme d’hab’), soit 25 min avant le départ environ, je me retrouve sur la fin de la queue de départ : ce qui correspond à peu près au fait qu’il y avait environ 15000 mecs devant moi. Sur le coup je me disais « pas grave », finalement j’allais le regretter par la suite.
Bien sur, ambiance de feu au départ : musique à bloc, des gens partout, de tous les tyles (genre le rasta en short à fleur avec son walkman sur les oreilles, terrible…). 5 min avant le départ des gars de la garde républicaine joue des cors, ça me fait penser à l’hymne de Groland (pour ceux qui connaissent) et me fait bien rire ce qui permet d’évacuer le stress.
10h, le coup de feu est donné. 10h09 je passe enfin la ligne de… départ ! Eh ouais je vous jure que ça fout bien les boules de faire du sur place quand on voit une file interminable de gars s’élancer sur le début du parcours au loin…
Bref, je m’élance et là c’est l’hallu. La cohue totale ! Des mecs partout qui courrent sur la route, sur les trottoirs en emportant tout sur leur passage (je vous déconseille de garer votre scooter sur le parcours quand je vois le nombre de vélo et scoot que j’ai vu renversés par terre…). C’est comme ça jusqu’à l’entrée du bois de Boulogne (déserté par les brésiliennes au passage). Et je sais pas ce qui c’est vraiment passé mais ce bois de Boulogne ne pas vraiment porté bonheur : mauvaises sensations, jambes lourdes et temps de passage pourris… bref l’enfer !
Heureusement de retour dans Paris (vers le 12ème kilo) tout est revenu d’un seul coup (ça se voit sur la photo qui a été prise au 13ème, 5 km plus tot je tirais bien la gueule par contre) et j’ai enfin pu courir à mon rythme.
Au final je cours en négatif avec un 2ème 10km plus rapide que le 1er de 3min. Mon temps : 1h28min57s, ma place : 1811ème. Ce qui est bien mais pas top.
A noter que le premier (le kenyan Evans Cheruyiot) à torché ça en 57min19 (nouveau record de l’épreuve), ça pose non ?
Conclusion : une course bien sympa qui m’a une fois de plus fait saliver pour la marathon de Paris malgré les mauvaises sensations.